80 accusés de terrorisme en grève de la faim à la prison de Mornaguia
Sofiane Mezghiche, porte-parole de la direction générale des prisons et de la rééducation a assuré lors d’une conférence de presse que 80 détenus dans des affaires liées au terrorisme entament une grève de la faim à la prison de Mornaguia.
Ces détenus sont suivis par les médecins. Certains d’entre eux ont été transférés à des hôpitaux et sont revenus à la prison le jour même. Leur état de santé est stable et il y a un protocole que nous suivons pour traiter les grévistes de la faim, a fait savoir Sofiane Mezghiche.
Les détenus veulent imposer leurs règles et ne veulent pas obéir à la loi et à l’organisation de la prison. Pour les demandes de visite directe, il s’agit d’une faveur et non pas d’un droit, a expliqué le porte-parole de la direction des prisons.
L’incarcération des détenus est régie par des normes selon leurs crimes et délits en plus de leur comportement, ils ne sont donc pas libres de choisir les chambres en prison, a ajouté Mezghiche.
Le porte-parole de la direction des prisons a noté que quarte détenus de droit commun victimes de maladies chroniques sont décédés dans les hôpitaux durant le mois de novembre.